Dans la culture égyptienne ancienne, la mort était perçue non pas comme une fin, mais comme une transition vers une autre forme d'existence. C'est ici que le symbole Ankh prenait toute son importance, en tant que garant de la vie après la mort. Les hommes de haut rang, en particulier les pharaons et les prêtres, étaient souvent enterrés avec des bijoux ornés d'un Ankh pour assurer leur résurrection et leur protection dans l’au-delà.
Les colliers Ankh étaient souvent placés sur les momies des rois et des nobles, entourés d’autres symboles funéraires comme l’œil d’Horus et le scarabée. Ces colliers, faits en or ou en pierres précieuses, avaient un rôle bien plus important qu’un simple ornement : ils étaient censés guider l'âme du défunt dans son voyage vers l’au-delà. Ils pouvaient également être associés à d’autres objets sacrés, comme le sceptre ou les coffrets d’offrandes, pour garantir la continuité de la vie éternelle.
Le symbolisme funéraire masculin était omniprésent dans l'art égyptien, et l'Ankh en était le centre. Les tombeaux de nombreux rois, comme celui de Toutânkhamon, regorgent de bijoux ornés d'un Ankh. Ces bijoux, placés avec soin sur le corps du défunt ou dans les chambres funéraires, permettaient au défunt de naviguer dans l’au-delà avec la bénédiction des dieux.
Dans la culture moderne, certains hommes choisissent des bijoux Ankh comme hommage à ces anciennes traditions funéraires, cherchant à rappeler la spiritualité et la sagesse ancestrale des Égyptiens. Que ce soit en hommage à des croyances anciennes ou simplement en raison de leur esthétique puissante, les bijoux Ankh continuent de résonner avec ceux qui cherchent à exprimer leur connexion avec les mystères de la vie et de la mort.